ACCEUIL
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LA CATHARSIS

Table des matières

L’ INHIBITION DE L’ ACTION

C'est l'inhibition de l'action qui, chez l'humain, suscite le phénomène d'occultation (oubli d'un événement désagréable).


Nous nous trouvons inhibés dans une situation stressante (voir traumatisante) de la vie, lorsque nous ne pouvons trouver en nous la force de fuir ou de changer celle-ci.   


L'impossibilité d'agir, soit en modifiant, soit en fuyant la situation stressante, crée une impuissance qui va se répercuter sur l'équilibre de notre système nerveux, endocrinien et immunitaire.

L’ OCCULTATION

L’ inhibition de l’ action a pour conséquence de maintenir une quantité d’ énergie émotionnelle dans le corps et l’ appareil psychique. Suivant l’ importance du choc lié à l’ événement, l’ humain dispose d’ un mécanisme de défense particulier qui est celui de l’ occultation.

Un sujet occulte pour protéger son équilibre physique et psychique. En une fraction de seconde, il peut rayer de sa conscience un événement physique et moral traumatisant s'il est incapable de l'accepter ou de le comprendre.


Il existe au moins trois catégories d'événements traumatisants :


1 - Tous les souvenirs humiliants et les punitions qui nuisent à l'estime qu'un individu se porte à lui-même.

2 - Toutes les expériences oppressives et effrayantes impliquant une violence et une agression mettant en danger la survie.

3 - Tous les traumatismes impliquant la sexualité.


REACTIVATION DES OCCULTATIONS

La plus part des traumatismes enfouis dans le subconscient sont comme des mines oubliées qui peuvent exploser, quelques mois ou quelques années plus tard, si un "événement-gâchette" en active l'explosion, déclenchant ainsi l'apparition de la maladie sous l'une de ses multiples formes.


D’ autres événements occultés, dont l’ intensité de la charge refoulée est trop importante, n’ auront pas besoin de ce rappel, mais déclencherons spontanément une pathologie.


Ainsi, beaucoup de problèmes de santé - physiques, psychiques - résultent de chocs émotifs que nous avons "occultés", c'est-à-dire totalement rayés de la mémoire consciente. Depuis notre subconscient, ils opèrent à notre insu, une sorte de pollution génératrice de désordres physiques et mentaux.


Il faut lever le voile de l'oubli et leur permettre d’accéder à la conscience afin qu'ils perdent leur pouvoir perturbateur.

TRAVERSER SON TUNNEL

Le catharsiste guide le patient vers un état de relaxation. Il s'agit en fait d'un état modifié de conscience auquel il accède en visionnant des images spécialement préparées à cet effet. Ainsi, moins bridé par le conscient, le subconscient peut se manifester.


Le patient est amené à visualiser une sorte de tunnel, son tunnel, dont les éléments symboliques fournissent des indications précises.


Dans son tunnel, le patient voit un certain nombre de portes que la thérapie consiste à ouvrir l'une après l'autre. Chacune mène à une ou plusieurs problématiques liées au passé et dont le patient reprend connaissance progressivement pour en libérer toute la charge émotive.


Parfois les éléments qui s’assimilent prennent une forme symbolisée, parfois il s’agit de situation concrètes, (souvent liées à l’enfance) que le patient désocculte.


Lorsqu'une porte a livré tous ses secrets, elle tombe ou disparaît du tunnel.

L’ inhibition de l’ action L’occultation Traverser son tunnel Le recours aux chakras Le sujet sait tout du mal qui l’ habite Intégration Fin de thérapie et symbolisme  Indications  Séance d’évaluation

LE RECOURS AUX ''CHAKRAS''

 Cependant, certaines personnes sont moins visuelles, ou ont été amenées à ne « plus voir » à la suite d'un choc émotif. Le catharsiste a alors recours aux ''chakras'' qui sont des centres énergétiques bien connus des Hindous.


Au nombre de sept, ils canalisent une énergie spécifique, et influent directement sur notre vie psychique et physique. Chacun correspond à un type particulier d'émotions et d'instincts qu'il a à charge de gérer.


En interrogeant le patient en état modifié de conscience, le catharsiste peut savoir lequel cherche à s'exprimer et connaître ainsi le niveau de préoccupation du subconscient.


Par exemple, une personne pourra ressentir une oppression sur les poumons, où une tension dans le ventre. Le travail va consister à contacter le subconscient et permettre ainsi de faire émerger les situations centrales qui sont à la racine du malaise, en remontant jusqu'à l'événement le plus ancien.



LE SUJET SAIT TOUT DU MAL QUI L'HABITE

Le catharsiste ne fait qu'aider le sujet à renouer avec des souvenirs ou des sensations qui sont totalement oubliés et qui sont à la source de son malaise actuel : en fait, c'est le patient qui se guérit lui-même en intégrant son propre vécu. On peut comparer cela avec une digestion qui se serait bloquée. La catharsis, par l'intermédiaire du subconscient, va réactiver le processus naturel et spontané de digestion et permettre ainsi d'expulser, d'exprimer, d'éliminer ce qui était enkysté, tout en favorisant l'assimilation et l'intégration des éléments constructifs.

LE SOUVENIR EST-IL LIBERATEUR ?

Ce n'est pas le souvenir lui-même qui est libérateur, mais la reconnaissance et l'intégration des ressentis vécus au moment des faits. Le patient va accéder à la scène qui l’ a traumatisé et il va repasser par des états émotifs similaires à ceux qu'il a éprouvés à l'époque mais qu’il n’avais  pas pu vivre jusqu’au bout, laissant ainsi la charge de l’événement active en lui à son insu . Grâce à l’état de relaxation, la conscience du patient reste à l'oeuvre : elle lui permet de conserver la distance face à la situation.


INTEGRATION

FIN DE THERAPIE ET SYMBOLISME

Lorsque la thérapie touche à son terme, le patient en est le premier informé qu'il ait eu accès ou non à son tunnel. En effet, contrairement à la majorité des psychothérapies, la catharsis permet de savoir quand la démarche est terminée. C'est l'une de ses importantes originalités : la guérison finale est annoncée par la "sortie" dans un paysage dont les caractéristiques, très précisément inventoriées, sont constantes.

seance d’evaluation  Une rencontre d'évaluation de deux heures permet de savoir avec grande fiabilité si quelqu'un a ''occulté'' des événements traumatisants majeurs, et si une catharsis est indiquée.   Retour au début

« Personne ne détient le monopole de la connaissance en matière de santé et tout le monde peut aider à guérir: le médecin le fait, le sorcier du fond de brousse aussi. Les médicaments peuvent contribuer à la guérison, les incantations aussi. En réalité, personne ne guérit vraiment les autres. La grande et seule certitude en matière de santé, c'est que nous nous guérissons nous-mêmes, et seulement si notre subconscient le veut.  »

Albert Glaude

Entrer en contact avec un traumatisme n’a de sens que s'il peut être intégré et assimilé. Pour qu'il y ait cette dimension intégrative essentielle au processus thérapeutique, trois conditions importantes doivent être respectées :


1  La conscience du sujet

En état de relaxation, la conscience du patient reste à l'oeuvre : elle lui permet de conserver la distance face à la situation. Réinterprétés à l'expérience de la maturité acquise avec les années, ces événements, quelques traumatisants qu'ils aient pu être sur le coup, peuvent enfin être assimilés. L'individu se réapproprie un vécu qui peut alors s'inscrire dans la continuité de sa biographie, de son histoire personnelle.


2  C’ est par la relaxation,

sans provoquer de stress, qu’ il faut accéder au subconscient. L'état modifié de conscience permet d'entrer délicatement en contact avec le subconscient, sans forcer, en le rejoignant là où les éléments assimilables pour le moment sont accessibles.


3  Laisser le subconscient s'exprimer dans sa logique et à son rythme.

C'est le subconscient qui est (et doit être) le maître de la démarche puisque lui seul sait ce que le conscient ignore; il est indispensable que son rythme ne soit pas faussé par d'intempestives interventions.

Les désoccultations/intégrations successives doivent se produire dans l'ordre des priorités connues seulement du subconscient et cet ordre, non chronologique, est déterminé par l'importance relative des charges émotives. Dès lors, toute suggestion risquerait de perturber la démarche et même de la faire avorter. C'est pourquoi l'hypnose, donc la suggestion, n’ est pas utilisée.