L'abréviation EMDR signifie en anglais désensibilisation et retraitement des informations avec l'aide de mouvements oculaires.
Après un traumatisme psychique, il n'est pas rare que les informations liées au vécu traumatisant ne peuvent être traitées par le cerveau et ainsi elles ne sont pas intégrées au vécu du patient.
Cela explique en grande partie les symptômes tels que les flashbacks, crises d'angoisse que présentent les survivants de situations extrêmes telles que les accidents graves, les catastrophes naturelles, les attentats etc.
Les mouvements oculaires qui sont faits par le patient accélèrent le traitement des informations dans le cerveau et ainsi permettent une assimilation du ttraumatisme..
Cette méthode est capable de réaliser une désensibilisation rapide des souvenirs traumatiques avec une restructuration comportant des cognitions plus adaptées à la situation présente. Elle amène aussi un soulagement rapide de la souffrance et une réduction tout à fait significative de la symptomatologie (anxiété, pensées intrusives, retours d'images ou de cauchemars traumatiques).
Tipi permet d'entrer en contact avec les sensations physiques qui se manifestent dans le corps lors d'une émotion désagréable et de se laisser porter par ces sensations jusqu'à un "bien- être" qui s'installe spontanément et durablement.
L'EFT faite partie des psychothérapies énergétiques, car elle utilise les méridiens d’acupuncture, cependant ce sont les doigts qui stimulent certains points des méridiens et non des aiguilles pendant que le patient est "branché" sur le problème.
D’après l’EFT la cause des émotions négatives est une perturbation du système énergétique du corps, c’est donc à ce niveau qu’il faut agir.
Récemment nous avons étudié une nouvelle forme d’EFT enseignée par le Dr Marc Muret, psychiatre suisse qui a élaboré cette façon de procéder novatrice. L’EFT 3 est particulièrement intéressante dans le traitement de troubles dissociatifs.
Zenseight considère que les points de tapotement utilisés dans l’EFT ne sont pas nécessaires et que l’on peut stimuler notre équilibre énergétique en se servant d’un mot-clef représentatif de notre état idéal de santé physique, émotionnel ou spirituel tel que soleil, lumière, joie, océan, espace, liberté, oui, etc… et en choisissant une image symbole que nous allons visualiser. Un des éléments déterminant est de choisir une image dont le symbole est plus puissant que les limitations de nos problèmes et douleurs ou qui en représente la libération.
Il s’agit de se concentrer sur un aspect de ses difficulté tout évoquant des images positives fortes ce qui va induire un changement de perception du problème traité en diminuant son impact sur la personne.
L'hypnose n'est pas sous-tendue par une théorie unique. Elle est un outil au service de la thérapie.
Nous utilisons l’hypnose clinique principalement à un niveau comportemental, lorsqu’il est nécessaire d’apporter un soutien maximal notamment lors de changement d’habitudes. Par exemple l’hypnose permet, dans les phases de sevrage (alcool, tabac, comportements addictifs, dépendance au jeu, à la pornographie) d’éviter bon nombre de rechutes qui pourraient faire avorter la démarche. Elle permet également d’avoir un impact significatif sur le troubles de l’humeur, comme l’anxiété et la dépression.
Nous enseignons l’auto-hypnose qui est une solution facile d’accès permettant une plus grande autonomie du patient.
La thérapie du jeu de sable est une psychothérapie d'inspiration jungienne consistant à mettre en forme les désirs et complexes psychiques du joueur par la manipulation de sable et de figurines.
C’est une approche très intéressante dans le traitement des enfants, car elle permet de dénouer les problèmes d’un enfant qui ne trouve pas forcément les mots pour exprimer son mal être. Par ailleurs les enfants n’ont pas l’impression que l’on fait une thérapie, mais que l’on joue.
L’écriture est un moyen d’expression qui contrairement à la peinture et à la musique nécessite une mise en forme au niveau des représentations et des pensées plus complexe, elle est ainsi plus structurante.
Nous utilisons l’écriture en thérapie principalement sous trois formes :
La première est une écriture dite libre , ou « sauvage » (pour reprendre le terme suggéré par une patiente). Elle n’est pas destinée à être lue ou analysée, mais pratiquée dans un cadre strict mais très simple avec une liberté de contenu totale. Elle peut lever des inhibitions, ouvrir et développer des aspect de soi ignorés, stimuler des ressources dormantes.
L’écriture biographie non linéaire, est un travail plus conséquent mais très utile lorsque l’on est dans une situation de vie chaotique. A l’instar du philosophe Blaise Pascal et de son œuvre « Les pensées », il s’agit d’écrire sa biographie comme des « billets », que l’on ordonne ensuite.
La liberté donnée par ce procédé favorise un fil conducteur « émotionnel » plus proche de la structure du subconscient, permettant ainsi de laisser émerger et de réévaluer au fil de l’écriture des pans entiers de son existence.
Enfin, la « lettre thérapeutique » est une démarche ponctuelle qui peut s’imposer comme une aide pertinente dans l’évolution d’une relation conflictuelle avec une personne ou dans la relation avec une partie de soi-même ou encore d’une problématique particulière.
MEDITATION ET PLEINE CONSCIENCE
Méditation, relaxation, hypnose, sophrologie, toutes ses approches font partie de la même famille bien qu’elles soient orientées vers des objectifs sensiblement différents.
La méditation elle-même englobe un nombre important de pratiques proches mais néanmoins sensiblement différentes.
Dans une perspective thérapeutique, un des aspects que nous privilégions dans la méditation est le développement de la capacité à ne plus s’identifier à ses émotions ou ses ressentis. Ceci est particulièrement indiqué lorsque que l’on ressent des sentiments douloureux de type dépressif ou anxieux. La méditation favorise le sentiment de cohérence et d’avoir un refuge plus serein en soi qui nous accompagne partout.
Nous pratiquons également « le yoga du cœur », ou « méditation du cœur » afin de développer son intuition et une meilleure ouverture à soi et aux autres. Approche qui a été reprise dans la cohérence cardiaque à laquelle nous avons recours également.
Le méditation de pleine conscience est un bon outils pour réduire sa sensibilité au stress, accroître sa concentration, améliorer son humeur, nous la pratiquons aussi bien avec les adultes qu’avec les adolescents.
La psychologie positive a pour objet d’étude le bonheur et les gens qui vont bien. Elle cherche à comprendre, non pas les mécanismes du traumatisme et de comment en guérir, mais pourquoi une personne se sent comblée et épanouie dans sa vie. Elle questionne toutes les disciplines qui concernent l’humain (biologie, médecine, sport, méditation, psychologie, philosophie, art, etc.) pour en retirer les règles qui favorisent l’émergence de ce sentiment tant souhaité qu’est le bonheur.
Elle a pu mettre en évidence de manière concrète, dans des études scientifiques et objectives, des actions, des attitudes, des comportements et d’autres variables qui vont contribuer à ce sentiment de vivre une belle vie.
Généralement nous intégrons la psychologie positive dans le processus thérapeutique, cependant, nous la pratiquons également de manière exclusive, dans des séances de « coaching en psychologie positive ».
La vision bouddhiste du bonheur , selon Matthieu Ricard (video AVI 2min.13):
Le Hoʻoponopono, parfois traduit en « remettre les choses en ordre », « rétablir l'équilibre », est une tradition sociale et spirituelle de repentir et de réconciliation des anciens Hawaïens. Il s’agit d’une forme de thérapie familiale traditionnelle utilisée pour guérir les maladies physiques ou psychiques au sein des groupes familiaux. La plus part des versions modernes sont conçues de telle façon que chacun puisse le faire seul.
La thérapie par le conte est principalement utilisée avec les enfants.
Dans cette démarche, nous créons avec l’enfant une histoire métaphorique, un conte, qui raconte l’histoire d’un enfant ou d’un animal qui est confronté à des difficultés et qui va vivre des expériences qui vont l’amener à résoudre son problème.
L’histoire crée reprend de manière indirecte (métaphorique) les difficultés que l’enfant traverse réellement. En transposant son histoire et sa souffrance dans un conte dont l’issue est favorable, l’enfant va pouvoir décharger une partie de son fardeau et libérer des ressources pour dépasser des inhibitions, des peurs ou de la tristesse qu’il expérimente dans sa vie.
"Focuser", c'est venir en contact avec une sensation particulière à l'intérieur de soi afin d'en laisser émerger des informations nouvelles. A la manière du "focus" d'un appareil photographique qui rend nette une image au départ floue, « faire du focusing », c'est rendre précise et claire une impression interne indéfinie mais bien présente car corporellement repérable.
Dans le focusing, ce qui est primordial, c'est ce "feeling global", ce quelque chose ressenti en soi à quoi on prête habituellement peu d'attention.
En portant son attention vers un certain type de sensation, plutôt floue et peu définie au départ, il devient possible de se rapprocher de cette globalité qui rejoint la connaissance expérientielle qui serait pour ainsi dire inscrite dans la dimension organique de la personne.
Chaque personne n'est-elle pas à tout moment engagée corporellement dans une situation ?
Ne dispose-t-elle pas instantanément d'une impression diffuse sur sa manière de vivre chaque situation qui lui fait savoir si « ça va » ou non?
Nous utilisons le focusing en parallèle avec la théorie des chakras.
Il s’agit simplement de se focaliser sur différents points du corps pour entrer en contact avec un ressenti particulier issu des tensions et des charges non exprimées par la personne.
Il en découlera une meilleure intégration des empreintes actives dans le subconscient, empreinte génératrices de ressenti désagréables et non générer par le présent de l’expérience de la personne, mais par les charges ancienne qui entre en résonnance avec le présent.
L’intérêt de cette forme de focusing est de permettre aux personnes peu visuelles d’effectuer un travail d’intégration à travers des sensations qui ne sollicitent pas la visualisation.
